Les perles de la Police

Un procès-verbal doit être un document parfaitement lisible et surtout clair afin que les magistrats puissent se faire une opinion précise de ce qui s'est déroulé. Ça, c'est la théorie. Dans la pratique,...

Parfois dans l'empressement, dans le stress, de petites coquilles s'y glissent de manière non intentionnelle. Loin de vouloir nous moquer des policiers, qui parfois s'expriment dans une langue qui n'est pas la leur, voici quelques perles, qui ont d'ailleurs été publiées dans une revue interne de la police.

• Les deux trous de balle étaient parfaitement groupés ensemble.
• Selon ses dires l'homme est mort vers 16h35.
• Le trou de balle était si gros que nous avons pu y mettre deux doigts...
• Le motif du vol était le meurtre.
• Il rédigea lui-même par écrit son témoignage oral.
• Ses papiers, même s'ils étaient faux, étaient parfaitement en règle.
• Pour finir, l'interpelle avoua le vol ainsi que quelques autres meurtres.
• Quand nous lui avons demandé de s'expliquer, l'homme a souri comme un coupable.
• Ses explications ne nous paraissant pas très claires, nous avons sommé l'homme de parler français sous peine d'amende.
• Ayant perdu les deux bras, le conducteur faisait de grands signes pour attirer l'attention des autres automobilistes.
• Toutes les entrées de la femme étant verrouillées, les deux cambrioleurs la pénétrèrent par le devant.
• Le récidiviste n'avait jamais rien eu à se reprocher.
• Le mur avançait à grand pas vers le véhicule.
• La disparition de l'enfant a été signalée par ses parents dès son retour.
• Personne n'ayant donné les ordres nécessaires, il n'était pas difficile d'y obéir.
• Soudain, la voiture recula pour mieux avancer.
• Le pendu est mort noyé.
• Le cadavre ne semblait pas en possession de toutes ses facultés.
• Arrêté par les enquêteurs, le voleur les a menacés d'appeler la police.
• Il est à noter que les deux véhicules sont entrés en collision l'un avec l'autre exactement le même jour.
• Le plaignant, visiblement en état d'ébriété, prétendait s'appeler Jésus et signa le formulaire d'une croix.
• Si nos policiers n'étaient pas intervenus, le viol n'aurait sûrement jamais eu lieu.
• L'homme qui était aussi sourd que son épouse, ne semblait pas s'entendre très bien avec elle.
• Nous avons donc pu constater qu'il n'y avait rien à constater.
• Ses explications étaient si embrouillées que nous avons dû le relâcher, faute d'avoir la preuve que nous pouvions comprendre ses explications.
• C'est la pluie qui empêcha le policier de s'apercevoir qu'il neigeait.
• Pendant tout l'interrogatoire, l'homme n'a cessé de nous dévisager avec ses propres yeux.
• Maîtrisé par nos soins, l'homme s'est enfui à toutes jambes, malgré sa jambe artificielle qui s'était décrochée.
• Les neufs coups de couteau sur le cou et le visage de la victime laissaient croire à une mort qui n'était pas naturelle.
• La tête ne lui tenait plus que par la peau du derrière.
• Le coup porté à bout portant lui a enfoncé la moitié des dents dans les oreilles.
• Le défunt a formellement reconnu son agresseur.
• Mort sur le coup, l'homme avait déjà été victime d'un accident identique l'an dernier.
• Percé de plusieurs balles, le cadavre flottait quand même dans la rivière.
• La victime, blessée à une jambe, est venue jusqu'à l'auto patrouille en copulant sur une jambe.
• Comme il devait être pris en charge au plus vite par un asile d'aliénés, il a été conduit au poste de police.
• Après avoir enfilé deux sens interdits, l'homme s'en est pris à la conductrice
• L'homme a juste eu le temps de déposer sa plainte sur le bureau avant de s'écrouler devant nos yeux qui n'ont rien compris.
• N'ayant pu abuser de la jeune femme, il la viola sauvagement.
• Si la fenêtre du bureau n'avait pas été ouverte, elle aurait été fermée, ce qui lui aurait permis de s'enfuir...
• N'écoutant que son courage, la policière fut obligée de battre en retraite.
• L'accident qui avait provoqué sa mort était bien un accident mortel.
• Pour sortir, il est clair que l'homme avait d'abord dû entrer.
• Ivre au milieu de la rue principale du village, l'homme nous a traités de sales flics, ignorant que nous étions des agents de police.
• L'infraction fut constatée par la police deux jours avant qu'elle n'ait lieu.
• Le cadavre ne semblait pas en possession de toutes ses facultés.
• Dès que l'homme fut abattu, nous avons pu procéder à son interrogatoire.
• Le suspect s'est alors décidé à passer aux aveux sans même qu'on ait à le frapper.
• Très gravement brûlée, elle s'est éteinte pendant son transport à l'hôpital.

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